 |
|
 |
 |
CHAPA BLUES RECORDS > VICTOR DéMé
|
 |
|
 |
 | | |
Après 30 ans de carrière au Burkina Faso, le chanteur mandingue sort enfin son premier album.
Victor Démé hérite tout jeune de l’amour de la musique par sa mère, une griotte sollicitée pour les grands mariages et les baptêmes à Bobo-Dioulasso* dans les années 60. Mais c’est dans le petit atelier de couture paternel en Côte d’Ivoire, à Abidjan, que Victor s’exile à l’âge de l’adolescence. Le jour, il travaille à la boutique, et la nuit, il fréquente les clubs de la capitale. À 20 ans, il se forge une réputation sur les scènes de la capitale ivoirienne, notamment au sein du fameux orchestre Super Mandé, mené par Abdoulaye Diabaté. Puis il rentre au Burkina en 1988 où il gagne plusieurs prix musicaux (concours du CCF en 1989, premier prix de la Semaine National de La Culture en 1990). Il est alors successivement recruté par de grands orchestres, dont l’Echo de l’Africa et surtout le Suprême Comenba qui rythme les nuits de Ouagadougou.
Mais alors que Victor Démé est devenu un chanteur populaire, le destin l’éloigne de la musique pendant plusieurs années. Lorsqu’il tente de revenir après une longue absence, rien n’est facile, et pour gagner sa vie, il doit souvent se plier aux exigences des propriétaires de clubs et maquis qui lui réclament surtout des classiques de Salif Keita ou de Mory Kanté. Heureusement, Victor continue en parallèle d’affiner ses propres compositions. C’est alors qu’en 2007, quatre français décident de fonder le label Chapa Blues pour soutenir sa musique. À 46 ans, il enregistre donc son premier album dans le studio de l’association Ouagajungle, résidence d’artistes à Ouagadougou. Il propose ici une mosaïque singulière de mélodies folk-blues aux influences latines. En langage dioula, «Burkina Mousso » est un hommage à toutes les femmes burkinabés «qui ont construit ce pays de leurs mains ». Ses textes appellent à la solidarité nationale (« Peuple Burkinabé »), prônent la tolérance envers son prochain (« Djôn’maya »), et tissent des hymnes à la grâce féminine («Sabu »). Le disque s’achève par deux morceaux traditionnels mandingues. Ce premier album éponyme présente ainsi au public toute la richesse du répertoire de ce chanteur hors pair.
|
 | | Victor Démé Victor Démé | Chant : Victor Démé sur tous les titres.
Guitare accompagnement : Sanon Seraphin sur titre 2, Victor Démé sur titre 7
Guitare solo : Victor Démé sur titre 2
Guitare basse, guitare accompagnement et solo : Issouf Diabaté sur 3, 4, 5, 6,9, 10, 11, 12, Seydou Barro (Sembadou) sur titre 8
Percussions : Lahbairi Fayçal sur titre 3, 5, 6, 7, 9, Afrofayçal sur titre 11
Piano : Levy Kafando sur titre 3, 5
Congas : Dembele Sekou sur titre 3, 10
Choeurs : Ali et Salif Diarra sur titre 6 et 15
Calebasse et Tama : Ali Diarra sur titre 6
Trombone : Lionel Riou sur titre 7
Arc à bouche : Tim Winsey sur titre 13
Balafon : Ali Diarra sur titre 14 & 15
N'gonis : Salif Diarra sur titre 14
Kora : Salif Diarra sur titre 15
Flûte : Simpaflute sur titre 15
|
|  |
|
 |
 |
|
 |